Olfactory
Identification and Incidence of Mild
Cognitive Impairment
In Older
Age
Difficulty
Identifying Odors May Predict Cognitive Decline 02
Jul 2007
Des
troubles de l'odorat pour prévenir la maladie d'Alzheimer
31 Oct 2007
Des articles comme
ceux
là à propos des problèmes de perte
d'odorat chez les personnes âgées se trouvent sur
le Web
depuis
quelques années. Mais cette année il y en a eu
plusieurs
et c'est très
bien; et qui ont été très bien
relayés par
les journaux bien que
ceux-ci se contentent le plus souvent de copier-coller les
dépêches
d'agences comme l'AFP ou Reuter ou, au mieux de reformuler une ou deux
phrases pour apposer leur nom à l'article sans rien lui
apporter
plus
que l'honneur de la publication.
Mais c'est aussi, par
le fait de l'actualité sarkosienne, une source de sujets
inépuisable
pour toutes sortes de circuits qui exploitent le filon. Non, je ne veux
pas m'en plaindre. C'est une occasion d'exciter les chercheurs et les
trouveurs.
C'est
normal et c'est tant mieux. Je veux
simplement modérer l'enthousiasme sur la
proximité de
solutions
formidables. Il en viendra. Peut être dans quelques jours ou
quelques
semaines, mois, années ou décennies. Peut
être
beaucoup plus. On
s'enthousiasme et c'est peut être bien: mieux vaut
être
optimiste et
chercher avec optimisme. On s'enthousiasme peut être trop.
Ça c'est
moins bien. S'il y a une stimulation des imaginations, il y a le risque
de trop vite retomber dans la désespérance. Il y
a sans
doute une
attente et une demande qui coïncident avec la crue de
néo-retraités
dont je suis. Une attente par eux qui voient poindre la menace et une
attente par leurs enfants eux aussi qui se demandent si ça
va
leur
tomber dessus à leur tour et d'avoir à affronter
ce
problème dans le
réel.
J'ai une raison personnelle
de me révolter
contre cette enthousiasme qui est aussi une bonne occasion de
s'aveugler ou passer à côté de
certaines
reconnaissances de la réalité.
Cette raison est que j'ai failli être victime de cette raison
dominante, le bien penser scientifique et pour revenir à ces
deux
textes de 2007, le bien penser l'Alzheimer tel qu'il est
décrit
dans
ces écrits. Je ne nie pas qu'il y ait de la raison dans ces
textes et
même beaucoup. Ils décrivent certainement beaucoup
du vrai
de
l'Alzheimer. Mais il y a quelque chose qu'ils n'ont pas vu et c'est
à
propos de l'olfaction, le sujet même de leur
éclairage de
l'Alzheimer.
Ils tiennent pour suffisamment connue la fonction olfactive et ses
déboires. Il la désigne comme connue alors que
les
spécialistes de la
chose ne sont pas du tout aussi convaincus de connaître leur
matière.
C'est vrai que les spécialistes de l'olfaction ne disent pas
trop haut
qu'ils n'y comprennent finalement pas grand'chose. Mais ils le disent
tous, ici où là. Pour ne pas perdre leur propre
courage
et leur ardeur
dans leur atelier, ils mettent en avant tout ce qu'ils savent qui est
bien moins que ce qu'ils ne savent pas. Il ne disent jamais ou
très
incidemment "qu'on n'y comprend encore presque rien". Trop
désolant!
Mais c'est pourtant bien le cas. On commence à comprendre
certaines
choses extraordinaires. On, ils, savent et ont découvert et
démontré
des quantités de choses magnifiques qui ont
demandé et
permis un
travail époustouflant. Mais on est encore très
loin de la
compréhension
globale de l'olfaction et donc encore plus de ses troubles. (Pierre Bonfils) . On
sait des choses
stupéfiantes sur les drosophiles
et autres souris ou autre rongeurs et
mammifères, les
poissons, l'odorat sous marin du condylure étoilé
(Condylura
cristata). On dit (croit) savoir
quelque chose de l'odorat in in-utero.
Mais quoi de tout ça applicable à l'homme?
Seulement de
l'espoir. Et
souvent on est dans le pari pascalien ou le voeux pieux. Il y a des
merveilles dans les dernières imageries et on a sans doute
raison
d'investir dans cette direction. Mais à dire que du soin va
en
découler
actuellement ou prochainement est une escroquerie. Il s'agit d'attirer
des fonds pour financer cette machinaille mais au passage il y a les
rats du software gérant cette machinaille et l'inflation des
gadgets
électroniques.
Je reviens à mon histoire. Elle illustre
ce que je veux dire. Elles est assez riche parce qu'elle fait
intervenir plusieurs éléments dont l'ensemble
peut
être abordé de
plusieurs biais avec des cascades inattendues.
Il y a
la chronologie et puis il y a la compréhension qui est
surprenante puis
les implications diverses. Puis il y a la réflection sur le
phénomène
de cette surprise qui est surprenante.
J'entre dans ma
soixante-et-unième année et voila que je
réalise
que j'ai perdu mon
odorat. Constatation simple, nette, c'est complet, plus rien ne sent ni
aucune de mes sécrétions ni aucune des ordures de
la vie
normale ni les
mètres carrés qu'un des patients
hospitalisé chez
nous étale à la paume
quelques fois à trois reprises en une nuit
d'excréments,
ni le vomi de
cet autre dont c'est, dans certaines périodes, une
production
multi-nocturne, ni la tabagie de quelque irréductible
collègue
intoxiqué ni l'odeur de boulange qui sur mon trajet de
retour
à vélo
enchantait quatre carrefours entre l'hôpital et La
Presqu'Île ni les
lentilles dont je raffole n'ont le moindre arôme, ni le riz
basmathi ni
le gingembre ni le plus furieux des munster ne fragrent quoique me
brûlant la gueule. Tout perdu. Et ma compagne qui n'a plus
d'odeur plus
de parfum rien qu'un corps comme totalement aseptisé,
radicalement
désodorisé. L'horreur. Et comme je viens
seulement depuis
quelques
semaines de sortir d'une interminable période de
dépression, m'y voila
prêt à y retomber et me voila pleurant, mon amie
partie,
pleurant sur
mon assiette an-aromatique et mon triste pain. L'horreur quotidienne
pendant deux ans.
Accélération!
J'ai raconté ailleurs le détail
du retour de mon sens olfactif et les circonstances de la
découverte du toxique de mon anosmie, le soja.
Mais la première des
choses que j'ai pensé à faire devant cette
perte qui si elle n'est certainement pas aussi handicapante que
l'aurait été la perte de la vue qui m'aurait
coupé
de ma ressource,
c'est d'avoir recours à cette ressource, les moteurs de
recherche sur
le Web.
Et la
première chose que j'ai trouvée et qui
ne semblât pas farfelue, parce que sur l'anosmie : que de
crétineries
et élucubrations vaseuses où se perdent quelques
toutes
petites choses
valables, ...la première chose ça a
été le
rapport entre anosmie, troubles olfactifs et Alzheimer
étayée par des études "vraiment"
vraisemblables et
pas scandaleusement mercantiles et sensationnalistes ScentSational
Hirsch.
J'avais du fait de mon
âge une raison de penser avec ces
informations que je filais un mauvais cocon de neurones. Et comme je
savais que je ne trouverai au mieux qu'un chercheur qui m'ajouterait
à
sa liste de cas d'étude et qu'il ne trouverait rien, ma
complaisance à sa série d'examens et à
son
protocole ne m'apporterait même pas un
partage de la
connaissance de sa recherche.
Ces bonnes raisons de
craindre ce pire, ces chercheurs de 2007, n'auraient fait que les
accroître. Et pour d'autres que moi qui n'ont pas encore
trouvé ou
reconnu ce que j'ai trouvé à la source de mon
trouble,
cette angoisse
du signe précurseur qu'est l'anosmie, de la Maladie
d'Alzheimer,
cette
angoisse est leur présent. Et aussi leur futur.
Je ne
décolère pas et ne vais pas
décolérer! Il y
a quelque chose qui cloche
et cette cloche est un glas précoce injustifiable ou
n'est-il
justifiable que par une science défective ou
dégénérée,
propriété
privée de Cupidité, Arrogance et
Vanité.
(Pierre Bonfils conclut ainsi: Only a few publications on parosmia can
be found in the literature. Research on humans with parosmia is
practically nonexistent. The terms used to describe olfactory
distortion are often confusing, and the physiopathological basis of
this symptom remains unknown. The patients with parosmia presented
herein represent the first large series in the literature, to our
knowledge, and permit a clinical description of this rare olfactory
abnormality. Pierre Bonfils est un vrai sage lui.) ...plus
de détails
à propos du condylure étoilé : http://animaldiversity.ummz.umich.edu/site/accounts/information/Condylura_cristata.html http://www.ceaeq.gouv.qc.ca/ecotoxicologie/mammifere/Condylure.pdf http://snipurl.com/underwater_olfaction http://snipurl.com/underwater_sniffing
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